Une blessure relationnelle profonde, mais pas une fatalité
La peur de l’abandon est une souffrance bien réelle, souvent invisible.
Elle peut se manifester à tout âge, dans nos relations amoureuses, amicales, familiales ou professionnelles. Et pourtant, peu de personnes comprennent vraiment d’où elle vient, comment elle fonctionne et comment s’en libérer en douceur.
Voici quelques repères pour mieux comprendre cette blessure — et commencer à en sortir.
Qu’est-ce que la peur de l’abandon ?
La peur de l’abandon est la crainte profonde d’être laissé·e seul·e, de ne pas être choisi·e, ou de perdre le lien avec l’autre.
Elle s’active souvent de manière intense et disproportionnée par rapport à la situation réelle : un silence, un désaccord, une distance peuvent être vécus comme une menace ou un rejet.
Cette peur n’est pas « irrationnelle » ou « exagérée » : elle est le reflet d’une mémoire émotionnelle ancienne, souvent liée à un attachement insécure, à des expériences précoces de manque, d’indisponibilité affective ou de ruptures non digérées.
Comment se manifeste-t-elle ?
La peur de l’abandon peut prendre plusieurs visages, parfois très subtils :
- Besoin excessif d’être rassuré·e, peur que l’autre s’éloigne
- Difficulté à supporter l’attente, l’absence ou le silence
- Tendance à se suradapter, à faire passer l’autre avant soi
- Crises d’angoisse ou colère face à des signes de « retrait »
- Peur panique du rejet, de ne pas être assez bien ou assez aimable
- Attirance répétée pour des relations instables ou non disponibles
Ces comportements ne sont pas des choix volontaires. Ce sont des mécanismes d’adaptation, mis en place très tôt pour préserver le lien à tout prix, même si cela signifie s’oublier soi-même.
Un travail en profondeur est possible
Dans mon accompagnement, nous allons chercher à comprendre et apaiser cette blessure, sans l’accuser, sans la forcer. Cela passe par :
- Une reconnaissance bienveillante de ce que vous avez vécu : car cette peur prend racine dans une souffrance légitime, souvent liée à un manque de sécurité affective dans l’enfance.
- L’exploration de vos schémas relationnels (grâce à la thérapie des schémas), pour repérer les répétitions et reprendre du pouvoir sur vos choix.
- Un travail corporel (Somatic Experiencing®, ancrage, respiration) pour réguler le système nerveux, sortir du mode panique, et retrouver un sentiment de sécurité intérieure.
- Une reconstruction progressive d’un attachement plus sécure, à vous-même et à l’autre, en développant la confiance, l’estime, et la capacité à rester en lien sans se perdre.
Ce que vous pouvez en attendre
Sortir de la peur de l’abandon ne signifie pas ne plus jamais avoir peur.
Cela signifie reconnaître sa valeur, apprendre à s’apaiser soi-même, et pouvoir rester en lien sans dépendre totalement du regard ou de la présence de l’autre.
C’est un chemin profond, mais libérateur.
C’est apprendre à dire : « Même si l’autre s’éloigne, je reste en lien avec moi. »
Vous vous reconnaissez dans ces lignes ?
Je vous propose ici, un accompagnement doux, personnalisé, pour retrouver la stabilité intérieure et des relations plus sereines.